PARTIE XII -ELMIRA (WOOLWICH), ÉGLISE ST. THERESA

CHAPITRE 1 -ELMIRA. UNE MISSION DE LA NOUVELLE-ALLEMAGNE.

Woowich, le canton le plus septentrional du comté de Waterloo, a été acheté en 1798 à la Couronne William Wallace, qui en a vendu 45’195 acres pour 16’364 € à la German Land Company en 1087. L’actuel village prospère d’Elmira, situé à peu près au centre du canton, a connu des débuts tardifs et modestes. En 1844, il ne comptait qu’une école en rondins et quelques maisons de la même construction.

Les premiers colons catholiques semblent être arrivés vers 1840 et se sont installés à environ 2 miles au nord du village. Parmi eux se trouvaient John O’BRIAN, Martin HALFPENNY, Joseph RUTH, Allan BUTLER, M. COMPASS, Joseph SEHILL, Ignatines MARTIN et quelques autres, principalement des Allemands.  

Il est probable que le père WIRIATH ait officié ici. Joseph RUTH a été marié par le père SANDERL à Preston en 1814. Ignatius Martin s’est rendu en Nouvelle-Allemagne avec son attelage de bœufs sur de très mauvaises routes pour se faire marier par le père BAUNGAERTNER le 28 mai 1846.

Avant l’érection de l’église, la messe était célébrée chez HALFPENNY, SEHIL et RUTH une ou deux fois par an.

Lorsque le père HOLZER arriva en Nouvelle-Allemagne vers la fin de l’année 1848, il trouva l’église sous toit, mais sans portes, ni fenêtres, ni travaux intérieurs.

L’église catholique dans le comté de Waterloo – Livre 1 par le Révérend Theobald SPETZ – 1916

Il a veillé à l’achèvement de l’édifice. Il veilla à l’achèvement de l’édifice et y consacra des sommes considérables qu’il reçut d’amis personnels et de sociétés de bienfaisance de Munich et de Vienne. Il bénit l’église et y officie le deuxième dimanche après Pâques 1851. (Lettre de Holzer, 4 décembre 1851)

L’église était principalement fréquentée par des Néo-allemands, bien que les pères CAVENG et FRITSCH soient également venus de St. Agatha. Le père MESSNER en a eu la charge pendant une partie de son séjour à St. Clement.

Au fur et à mesure que le village s’agrandissait, les catholiques augmentaient aussi en nombre, mais ils trouvaient pénible de devoir se rendre à l’église à pied, si loin.

Un acte de propriété de l’église, non complété, est conservé dans les archives de Hamilton. Le 10 mai 1853, Jos, Ruth a fait un acte d’une acre en faveur de la Toronto Eiseopal Corporation. La contrepartie mentionnée est 2 10€. Cet acte n’a pas encore été transféré à la Episcopcal Corporation.

Les pères GLOWAEKI et BREITKOPF ont tenté de quitter l’église St. Clement à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, le dernier étant mentionné environ une fois tous les deux mois. Le Révérend Dr. L. FUNEKEN a également eu la charge de l’église de Woolwich pendant plusieurs années, et a envoyé le Père SPETZ de temps en temps pour assurer le service à sa place.

Vers les années 70, la colonie catholique a commencé à diminuer en raison des décès et de l’émigration. Les villageois ont alors commencé à réclamer une église dans l’ancienne église de la ville, à grands frais. Ayant perdu tout espoir d’obtenir une église à proximité, les villageois se découragèrent, certains déménagèrent, d’autres abandonnèrent leur lien avec l’Église mère.

Avec l’inauguration de la « politique nationale », le village connaît une nouvelle période de progrès et les catholiques, de plus en plus nombreux, renouvellent leur demande d’une église. Finalement, les agriculteurs, qui n’étaient plus que quelques-uns, acceptèrent d’aider à la construction d’une église dans le village.